1.7.11

Jour 1

Réveil à 10h. Enfin non, 7h parce que biologiquement parlant, il est 13h et qu'on a jamais dormi plus tard de notre courte vie. Mais après une nuit comme la nôtre, on se force un peu à dormir plus longtemps. Histoire de ne pas être crevé toute la journée.

Donc je disais. Réveil, petit-déjeuner qu'on appelle ici déjeuner et on commence tranquillement à regarder les annonces d'appartement. Et on se met à angoisser. Des annonces, quelques photos, encore des vieux de 60 ans qui cherchent des colocataires et soudain, une annonce à 3 rues de l'auberge. On appelle et on prend rendez-vous pour dans... 30 minutes. Autant vous dire qu'heureusement que S. avait déjà pris sa douche. On se dépêche, on y va, on voit, on a de très gros doutes et retour case départ.

Plan B. On accepte une colocation d'un mois chez un ami d'un ami d'un ami qui n'est pas vraiment un ami mais un contact sur Twitter (que je salue au passage. Je les salue tous en fait). On se sent soulagé mais un peu blasé de se dire que si on "abandonne" aussi vite, on va jamais réussir à trouver un logement pour plus longtemps. Mais on se justifie facilement avec le décalage horaire.

Il est temps d'aller faire notre premier tour en ville alors. Métro et l'achat de notre premier ticket, valable 3 jours consécutif pour 16$CA. Station Berri-UQAM et la Rue Ste Catherine (grande rue commerçante qui traverse tout le centre ville d'est en ouest). 3 heures de marche et on découvre que Montréal est en fin de compte une ville où il fait bon vivre. Bon ok, il fait lourd et humide mais qu'est ce que 26° humide quand on est face à un autre monde ? On s’émerveille devant un petit bout du Village, les boutiques, les restaurants, les parcs, les restaurants, "Oh y'a un H&M et un Zara", les restaurants (oui, on a quand même l'impression que les canadiens ne font QUE manger), le début du Festival International de Jazz de Montréal et toute la population entassée près des scènes... Enfin bref, tout fourmille et encore, on est le 1er Juillet, fête nationale au Canada donc pratiquement l'ensemble des commerces sont fermés.

On rentre sur les rotules mais heureux de cette première journée. Ce n'est que le début de nos aventures. En revanche, 24 heures après notre arrivée, on ne réalise pas encore qu'on est à l'autre bout de la planète. L'américanisme impressionne, la francophonie perturbe... Un an pour s'y faire, ce doit être jouable.

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