1.1.12

Jour 184.

Il est impossible de penser pouvoir passer une soirée aussi improbable que celle-ci. La magie de Montréal!

Prendre l'apéritif chez moi. Histoire de bien commencer la soirée, autour d'une bière ou d'une petite bouteille de cidre. Et parler de nos exs. Allez savoir pourquoi ou comment on en est arrivé là, mais que voulez-vous...

Se rendre chez B. pour le souper. Chacun a ramené à manger. Sushis. Salade de pâtes. Foie gras. Couscous. Gâteau au chocolat. Et tout autant à boire. Autant vous dire que la soirée fut riche (il n'y a pas de suite à cette phrase. Juste riche. Très riche). Tenter de s'occuper avec des jeux entre les plats pour permettre de faire descendre parce qu'il était clair pour tout le monde qu'après les sushis, on allait avoir du mal à enchainer. On tape des mains et on invente des signes. On apprend difficilement les règles d'un jeu avec des dés. Suite logique de la chose : jeux pour boire. Début des festivités. Et initiation à la bière pour ma part. Des rires. Beaucoup de rires et des duels. Il est bientôt minuit. On célèbre la passage à la nouvelle année avec le décompte. 2 fois. Fêter 0:00, c'est bien. Fêter aussi 0:01 c'est encore mieux. Puis soudain "Oh tu n'as pas du maquillage?". Séance photo improvisée et pour le coup, je peux vous dire qu'on a trouvé les nouvelles égéries L'Oréal (mention spéciale pour V. au maquillage de poupée et aux cheveux de princesse). Retour au dessert. En fait on ne sait plus trop à quel moment du repas on est. Tout ce qu'on sait c'est que nos ventres nous font mal et qu'on fait un peu la queue pour accéder aux toilettes. Nos offrandes pour la nouvelle année.

Coup de téléphone "Il y a une soirée gratuite du côté de De La Roche. Ça vous dit?". Direction le bar. Ne demandez pas qu'elle heure il était, impossible de vous dire. Sur le chemin, on s'amuse dans la neige. Se retrouver avec de la neige jusqu'aux chevilles est toujours un plaisir pour nous, pauvres français. Arrivée au bar. Lieux presque vides. Musique douteuse mais bonne occasion de danser. Des bisous, beaucoup de bisous. Se rendre qu'on est toujours maquillé mais on s'en fout! Oh des bonbons! Oh non, la serveuse vient de prendre les bières qu'on avait! 30 minutes plus tard, la bar fermait. Ce fut bref mais intense. Que faire maintenant ? Voix au loin qui dit "Attendez, je vais voir avec Etienne...". (Impossible de ne pas penser à Guesch Patti et son tube qui nous restera en tête jusqu'au lendemain. Zut, c'est vrai, on est déjà demain. Bref!). "Il y a une after party du côté de Papineau et Mont-Royal!" - "C'est là où j'habite..." - "Ha bah donc vous venez avec nous!"

Marcher une bonne vingtaine de minutes pour se rendre à l'after party. On est fatigué, saouls mais c'est juste là. On va faire un tour. Se retrouver dans un appartement totalement dévasté mais immense. Un piano au milieu de ce qui sert de salon. Et à côté de l'entrée, ce qui ressemble à un standard. Continuer la visite des lieux et se rendre que finalement ce sont des studios d'enregistrement, de musique ou quelque chose dans le domaine. Lieu improbable. V. encore maquillé s'installe devant une batterie et enflamme les baguettes. Les groupies sont là. Les groupies, c'est nous. Il est à peu près 6:00, l'heure pour nous de rentrer chacun chez soi. Lessivés, éméchés au possible mais ravis de cette soirée.

"Demain, faut qu'on retourne chez B. chercher nos affaires. On s'appelle demain dès qu'on se révéille..." - "Ouai, ok. Et puis y'a encore des bières là-bas... On prendra l'apéro!"

La magie de Montréal...

Bonne année 2012 à vous tous. Avec toute la joie et tout le bonheur que vous méritez.