2.8.11

Jour 31.

Et si nous faisions une virée dans le pays, histoire de découvrir la région ?

Réveil à 7h30. On se prépare pour un petit road-trip. Piquenique : OK. Baskets : OK. Crème solaire (très importante) : OK. On part à l'aventure à 5 au bord d'une voiture de location. Direction les Laurentides, région à 1h30 au nord-est de Montréal. Le coin est connu pour ses centaines de lacs et son parc national, le Mont-Tremblant.


C'est donc 1h30.... 3h30 après que nous arrivons dans le parc. Un véritable petit paradis sur Terre. Après un mois en ville, on découvre ce qu'est vraiment le Canada. Une étendue de nature impressionnante. On se sent comme tout petit et en même temps, comme serein.


Après avoir déjeuner, tremper les pieds, éviter la seule sangsue du lac et profiter du soleil, nous nous dirigeons vers le centre du parc à la recherche des chutes d'eau. Le retour à la nature se fait naturellement. On arpente les petits chemins, on longe les ruisseaux. L'odeur du bois coupé. Le bruit de l'eau. Et soudain, nous arrivons devant un spectacle auquel on ne peut résister : les Chutes Du Diable. Je ne pourrais pas vous donner la hauteur de la chute, la quantité d'eau et tous les détails. Je ne me suis juste posé devant ce très beau tableau et j'ai contemplé.


 Sur le chemin du retour, nous décidons de nous arrêter dans une des petites villes de la région : Sainte Adèle. Un mini Deauville. Chic. Avec un lac somptueux au centre (de nombreuses maisons bordaient le lac, avec des pontons privés et parfois même des petits bateaux). Un vrai tableau de série télévisé (A vrai dire, le générique de Dawson n'a pas arrêté de tourner en boucle dans nos têtes). C'est un réel plaisir de se retrouver là après une journée en pleine forêt. On a tellement aimé la ville qu'on a décidé d'y diner avant de rentrer en ville. Nous ne voulions vraiment pas rentrer. On se sentait tellement bien. Sainte Adèle.


Retour à Montréal sur les coups de 23h et en rentrant chez moi, j'assiste par hasard à un concert de.... Lady Gaga ! Enfin pas vraiment. Il s'agissait en fait d'une prestation de Jimmy Moore, transformiste international. Je n'ai pu assister qu'à 5 chansons du spectacle mais on s'y serait (presque) cru. La musique. Les chorégraphies. Le public qui tape des mains. Je finissais mon dimanche en apothéose après un samedi soir catastrophique.