26.9.11

Jour 88.

Joyeux Anniversaire moi-même. 25 printemps comme ils disent.

Comme il est convenu pour ce genre d'événement, j'ai eu droit à une pléiade de messages Facebook, SMS et autres coups de téléphone de ma famille et amis. Étrange comment on a l'impression que chaque année il y en a toujours plus ! Mais cette année, la différence était le décalage horaire. Parce que oui, avec 6 heures de moins qu'en temps normal, vous souhaiter un joyeux anniversaire à l'oral relève du parcours du combattant

- Premier coup de téléphone : ma mère. Il était 4h du matin. Je dormais.
- Deuxième coup de téléphone : mon frère. Il était 6h du matin. Je dormais. Encore. Enfin, je me suis réveillé. Pour éteindre mon téléphone...
- Troisième coup de téléphone : ma mère. Il était 11h30. Je travaillais. Frustré de sentir mon téléphone sonner dans ma poche.

Finalement, quand j'ai enfin réussi à avoir mes parents au téléphone, j'ai appris que ça leur faisait bizarre de fêter mon anniversaire sans moi. A eux. Ça leur faisait bizarre, à eux. Et moi alors, qu'est ce que je devrais dire ? Moi aussi, ça me fait bizarre.

Du plus loin que je m'en souvienne, mon anniversaire est toujours tombé à de mauvais moments. Pendant plusieurs années, j'accumulais les week-ends où mes parents avaient des compétitions de golf. Sinon ça tombait en semaine où bien évidemment il était difficile d'organiser un dîner de famille. Mais ça, c'est pareil pour tout le monde. Enfin je crois. Et cette année, j'innove et je passe mon premier anniversaire à 5500km de tout le monde. Seul. Enfin pas vraiment. Mes amies allemandes I., F. et K. sont venues me voir à l'appartement. Une superbe écharpe American Apparel dans un sac, une tarte aux pommes et une carte de M. parti il y a 2 semaines. Une bonne petite soirée pour me faire oublier que je suis loin de tout le monde en ce jour de celebration.


Mais finalement, je me dis que ce n'est pas très grave. Finalement, 25 ans, ce n'est pas si différent de 24. Finalement, mon plus beau cadeau d'anniversaire c'est peut-être d'être où je suis en ce moment. C'est peut-être de me dire que j'ai réussi à accomplir ce que je voulais faire. Finalement. On verra l'année prochaine pour commencer à déprimer et se dire que c'est le début de la fin.