7.3.12

Jour 250.

Vite obtenu, aussi vite perdu.

Lundi 05/03 : 
10:07


Arrivée au travail. 7 minutes de retard.

"Vous ne pouvez pas faire ça. Venir en retard comme ça. Il y en a un de vous deux qui sera coupé à 13:00."

13:30


"Je peux vous voir tous les deux?"
"Oui"
"Je vais vous renvoyer chez vous pour la journée. Je ne peux pas m'occuper de vous aujourd'hui, Brian (le commercial) non plus et moi je ne fais que courir. Il va falloir que vous appreniez à être autonome. Donc déloguez vous et je vous appelle vers 18:00. Redonnez-moi vos numéros de téléphone."


18:00


Pas d'appel.
Ma collègue E. décide de contacter une personne qu'elle connait un peu dans la société pour obtenir le numéro du boss. Je ne veux pas être là quand elle le fera.

21:40


Premier appel d'E.
La personne contactée va s'adresser directement au boss, voir ce qu'il en est.

21:50


Deuxième appel d'E.
"Il m'a dit que je pouvais revenir demain mais que je ne ferais plus de web. Et il m'a dit de te dire de... ne pas venir demain. Je suis désolé. Apparemment il n'avait pas ton numéro."

22:06


Mail reçu.

"Jonathan,

Nous allons arrêter notre collaboration, car nous recherchons plus un web designer.
Je te souhaite bonne chance dans tes recherches.
Ton salaire sera disponible ce jeudi a 5 pm.

Bien a toi,
Eric" 

22:14

Ma réponse.

"Éric,

J'ai deja eu l'information. Par E.
Je passerai jeudi pour prendre mon chèque et te rendre ta clef.

Jonathan"

Jour 241.

Samedi soir. Nuit Blanche. On est dehors pour une bonne partie de la nuit, donc.

Une balade de manchots très médiatisée qui durera à tout casser 30 secondes.
Une partie de Super Mario avec une manette géante, Y. aux déplacements et moi aux sauts.
Une virée au Musée d'Art Contemporain pour 3 artistes dont Ghada Amer, très bonne surprise.
Une session Hip-Hop lors de battle de danse quitte à se croire dans un film.
Un arrêt en pleine rue pour taper sur des tambours histoire de réveiller les artistes qui sommeillent en nous.
Un plongeon dans la culture japonaise avec des mangas, des sushis qui ne viendront jamais et des centaines de jeunes déguisés.

Une soirée des plus éclectiques et interessantes. Parce que même la nuit, Montréal fascine.